mardi 24 juillet 2007

Toutes sortes d'affaires.

J'ai pas un sujet précis, j'ai toutes sortes de niaiseries qui me viennent en tête ce matin. Tout le monde est en vacances, c'est les foutues vacances de la construction (même s'il y en a partout).

D'abord il faut que je vous dise. J'écris comme une bouteille lancée à la mer, sans savoir si vraiment quelqu'un me lit quelque part, j'ose espérer que oui mais je n'en ai crissement pas idée. Alors je le fais pour moi-même, comme on repasse ses chemises, comme on replace le lit même quand on dort seule, comme on s'enlève un poil sur le menton, comme on se pête un point noir: pour moi, quoi. Et puis on verra si quelqu'un nous lit. Et la semaine passée, je suis tombée sur le commentaire d'une internaute que je ne connais pas. J'ai des amis qui me lisent, en cachette parce que j'en entend pas parler, mais là, une étrangère, une femme que je ne connais pas m'envoie un petit commentaire. Comme quoi, je suis drôle (les petites grosses sont souvent comiques...) et que mon blogue est un incontournable ! Ça m'a fait tellement chaud au coeur ! Comme si tout à coup, perdue sur mon île déserte, quelqu'un avait trouvé ma bouteille à la mer, comme si ça cognait dans la cellule à côté et qu'enfin, il y avait quelqu'un dans la même boîte que moi. J'ai failli appellé mon texte: Ôde à Louise ! Merci Louise, you make my day pis ma semaine aussi, tiens !

Pis le Continental a brûlé rue St-Denis (avec le Barouf) ! Quel gâchis ! Au moins, on est sûr qu'aucun animal n'a souffert de ce terrible feu ! Excusez-la, c'est des relents de mon ancienne vie comme scripteure, je pouvais pas ne pas la faire !

Et mon bras va mieux... c'est bizarre, c'est depuis j'ai cessé d'aller chez la physiothérapeute deux fois par semaine... Je sais pas ce qui se passe mais voilà un métier louche. Tout le monde à qui je parle de physio me dit la même chose: Moi ça n'a pas marché, j'avais l'impression que ça servait à rien, j'ai pas fini mes traitements... Y est pas temps que quelqu'un les dénonce, ce sont des imposteurs de toute évidence ! ( J'espère que Louise est pas une physio, je vais sans doute perdre ma seule lectrice...) Non, mais franchement, c'est quoi l'affaire ? Je connais personne qui a trouvé le traitement efficace et qui a cru que son physio avait fait une différece dans sa guérison, c'est assez pour se poser des questions, non ? Ou alors, il n'y a que les vrais, vrais sportifs qui ont accès à des vrais, vrais physios et tous les bons physios ne font que de la médecine sportive et nous, les caves, on sèche avec ceux qui ont coulé l'examen ? J'aimerais bien trouvé quelqu'un qui pourrait contredire mes statistiques...

En même temps, on est vraiment un peu épais... Parce que c'est seulement après que tu aies dit que t'avais l'impression que les traitements marchaient pas qu'enfin les autres se décident à dire qu'ils n'y avaient jamais cru non plus. Pas de danger que quelqu'un t'avise: Ah, la physio, ça marche pas, je l'ai essayé ! Non, on dit rien. Comme si on se disait, bon, un autre qui va se faire avoir comme moi, ou alors on se dit, en bons chiens: peut-être QU'ELLE ça va marcher... On est un peu simples ! Et crédules !

Il fait beau, ma semaine de vacances est passée, tout le monde est en vacances, ça m'énerve un peu mais pas tant que ça. C'est tranquille, ça prend moins de temps pour venir travailler en voiture... Ah, voiture, ça me fait penser au vélo... J'ai commencé à me remettre en forme (en forme de quoi ?), je fais du vélo tous les matins depuis mercredi passé grâce à ma collègue de travail qui fait des courses de vélo et qui me coache. 20 minutes par jour, dans deux semaines, je pourrai ajouter 10 pourcent. Alors ce matin, j'ai fait mon 20 minutes, je suis remontée toute dégoulinante, les jambes flageollantes et je me suis pitchée dans la piscine. J'ai fait 6 longueurs. Quand je suis entrée, Daniel m'avait fait un smooties. Il était tellement épais (le smooties, pas mon chum) que j'aurais pu le manger à la cuillière. C'est à cause du psillium qu'il m'a dit. Ouf ! Pas facile de se mettre en forme. Faut faire des sacrifices ... en sacrifice !