vendredi 15 juin 2007

Comment ça va ?

Comment ça va ? C'est la question qu'on doit poser le plus souvent dans une vie et pourtant, on ne veut pas toujours entendre la réponse. Des fois, on la pose machinalement et soi-même on y répond pas mal par automatisme. Quand le vendeur de souliers te demande Comment ça va ? est-ce que tu vas sincèrement lui dire que ça file pas fort fort, que t'es déprimée et qu'en fait, t'acheter une paire de souliers est la seule chose que t'as trouvé pour te remonter le moral mais que tu sais que ça se peut que tu te ramasses avec une paire de souliers de plus que tu porteras jamais. Par le mystère le plus impénétrable, fouillez-moi pourquoi, on arrive à s'acheter des souliers trop petits qui sont ultra inconfortables, on peut aussi d'acheter des souliers lettes dont on aime pas le talon ou simplement trop "madame" rendu une fois chez nous. .. Alors est-ce qu'on peut vraiment dire ça à un vendeur: "Je file pas alors je vais certainement garrocher de l'argent par la fenêtre pour me rendre misérable encore davantage... ?" Naoooooon !

Comment ça va ? On s'en criss-tu de dire à quelqu'un qui nous indiffère comment on va ! Et combien de fois on répond machinalement "Ça va bien" et la petite voix intérieure en nous dit: Hein ? de quoi tu parles ? Y a deux minutes tu badtrippais sur comment t'allais dire telle chose heavy à quelqu'un, ou t'as pas dormi de la nuit où-ce tu t'en vas avec ton Ça va bien ! ??? Ou bien: Ça va bien ? Pourquoi alors t'as le goût d'y péter la yeule à elle, cette bitch finie ? Ça va bien aller quand elle va être sortie de ton bureau !

Comment ça va ? Faudrait s'arrêter à cette question piège... On la pose sans se soucier de ce qui va vraiment sortir de là. Serait-on vraiment prêt à entendre comment l'autre va quand on lui demande comment il va... Il y a des gens qui sautent sur la question pour ouvrir la porte toute grande. Le genre qui va toujours mal. Parles-moi s'en pas, j'ai encore mal ici ou là... On le sait, on les connait, les plaignards compulsifs. Alors pourquoi on leur demande comment ils vont ? On aime ça le trouble ? La fille qui a toujours des histoires de coeur fuckées. Elle sort toujours d'une relation difficile, elle s'est fait fourrée, son ex la harcèle, il est parti avec son argent, elle a recouché avec lui il y a deux jours, il lui a piqué une crise de jalousie où elle travaille... Mon Dieu, on dirait que je raconte la vie de Caroline !!! Ou l'autre qui a toujours de la mortalité dans sa famille ou autour ou du moins une vraie maladie de fou. Il y a toujours quelqu'un dans sa famille qui a failli mourir pendant le week-end, elle a passé la nuit à l'urgence, elle s'en va chercher une amie qui sort de la clinique, le médecin l'a rappellé à la suite de ses prises de sang donc, c'est que c'est grave...

Comment ça va ? Non, on dit plus ça, OK ? On dit Allo ! Et on sourit, rien de trop engageant. Et quand on se fait demander Comment ça va ? Ça va bien, comme d'hab'. (C'est pas de vos maudites affaires ! Quand je vais dire que je vais pas bien, je vais choisir où, quand, comment, pourquoi, avec qui et qu'elle sorte de vin !)

En passant, ça va très bien, moi !

lundi 11 juin 2007

Ouingue !


Les choses empirent. Après deux tendinites, le mal qui me ronge est en train de monter. Le poignet, le bicep et maintenant c'est l'épaule qui s'en mêle. Je fais une capsulite. La capsule veut me sauter ! Ça fait deux semaines que je dis à ma physiothérapeute que je perds de la mobilité et qu'au lieu de m'améliore, je régresse et finalement, jeudi passé, elle allume en fin de traitement que mon bras ne bouge plus autant qu'avant ! "Oh, mais t'en as reperdu !" Ben oui, viarge ! Me semble, que c'est ça que je te dis depuis deux semaines ! Mais bon, elle est blonde, c'est pas de sa faute, ça prend du temps à rentrer faut croire !

Faqueuh, la liste de mes exercices s'est allongée. C'est une vraie séance de contorsions le matin quand je me lève. Et tous ls exercices ont des petits noms charmants qui ajoutent au ridicule de ma situation. "Les lunettes", "l'araignée"... Pftttt ! Chus pas sortie du bois ! Et faudrait en plus que j'aille me chercher une poulie à accrocher à une porte pour faire certains exercices ! Y a pas une pilule pour tuer le ridicule, aussi peut-être que je pourrais prendre ? Genre de pilule qui rend niaiseux et qui fait qu'on détend tous les muscles du corps pour faire les exercices et qui en prime fait que le muscle du cerveau qui run la conscience du ridicule s'amolisse et que je tombe inconsciente pour quelques temps ?

En attendant, le seule chose qui me soulage c'est la glace... Pas commode pour travailler au bureau, ça ! Pis en ce moement, la glace reste pas longtemps en glace...

Extrait sur internet pour les éclopés:

" Quelle est la meilleure façon d’utiliser la glace ?

Il peut être très utile d’appliquer de la glace , mais vous devez être très prudent. Le froid peut endommager les nerfs si la glace est laissée en place trop longtemps.

Laissez la glace sur la cheville 20 minutes tout au plus. Lorsque la peau est engourdie, il est temps d’enlever la glace.

Utilisez la glace à toutes les deux à quatre heures chaque jour pendant les trois premiers jours de la blessure. Le traitement peut comprendre des sacs de glace, des bains d’eau glacée ou des massages avec de la glace.

Les sacs de glace sont faciles à utiliser. Remplissez partiellement un sac de plastique avec de la glace concassée. Vous pouvez aussi utiliser un petit sac de légumes congelés, par exemple des pois. Enveloppez la cheville d’un tissu mince et mouillé. Placez le sac de glace sur le tissu et enveloppez-le avec un bandage élastique pour le maintenir en place.

Pour les bains d’eau glacée, remplissez un bassin avec de l’eau et de la glace. Placez votre membre blessé dans ce bassin d’eau glacée jusqu’à ce que votre peau s’engourdisse. Ne laissez pas votre membre blessé dans l’eau glacée trop longtemps.